Dix aspects merveilleux d’être catholique

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Rosary beads on an open Bible

Le catholicisme comprend beaucoup de formes de prière, y compris la méditation sur les écritures saintes et le rosaire.  (Photo: Anuja Mary Tilj, Unsplash)

As-tu été baptisé comme bébé? Si tu es comme la plupart des catholiques, c’est comme cela que tu t’es joint à l’église. Cet appui et cette appartenance précoces, ce n’est pas rien. Or il y a un désavantage quand tu commences ta vie comme catholique et tu es toujours en couches. Tu n’as pas la moindre idée à quoi tu t’engages! Dans ce contexte, le baptême des enfants pourrait avoir tout le charme de la conscription. Si tu réponds aux critères—dans la plupart des cas, le simple fait d’avoir des parents catholiques—c’est cuit. Tu es catholique.

Assumer une identité catholique, pourtant, implique beaucoup plus que d’être simplement un membre en règle de l’église. Il y en a qui se contentent d’un baptême, un mariage, et des funérailles dans l’église et ils pensent qu’ils en ont tiré le meilleur. Mais si tu choisis de vivre tous les moments de ta vie d’une perspective mondiale catholique, tu peux enrichir ta vie avec une richesse spirituelle incroyable.

Ce qui suit sont dix bons aspects à découvrir pour toi-même de la beauté et l’intégrité d’une vie authentique catholique. Vois combien de ces fenêtres de grâce sont déjà ouvertes pour toi et vois combien d’autres en plus sont là pour toi à explorer. Il se peut que tu veuilles rajouter à cette liste les aspects de l’église qui t’émerveillent et t’éblouissent.

1.Nous nous arrêtons au mystère

Le mot mystère a un sens particulier dans la culture pop. Nous pouvons penser immédiatement aux détectives qui essaient de résoudre des crimes ou aux films de suspense avec un monstre caché et qui attend sa prochaine victime. Notre hypothèse de base sur le mystère c’est que c’est quelque chose à découvrir ou à résoudre.

Mais le sens plus large et plus religieux de mystère s’agit de quelque chose qui ne peut pas être résolu par la raison humaine ou même être perçu par les sens humains. Ceci est notre premier entendement de qui est Dieu—un Être, infini, éternel, essentiellement inconnaissable par les esprits mortels limités. Nous pouvons contempler les mystères religieux sans jamais arriver à leurs fins. Nous méditons donc sur comment Dieu est devenu un être humain, comment la vierge peut être une mère, comment un homme crucifié ressuscite, ou comment un jour, le dernier sera le premier.

2.L’histoire de Dieu est notre histoire

Pour tous les Chrétiens, la Bible est la fondation de notre foi. Mais ce n’est pas un livre d’histoire sur l’origine du monde ou une collection d’histoires sur des gens d’il y a longtemps. Nous croyons que la parole de Dieu est vivante, que ces histoires sont plus grandes que l’histoire et plus vraies qu’un simple récit du passé. Les catholiques ne s’adressent pas à la Bible pour expliquer ou remplacer les connaissances scientifiques sur le monde. Nous acceptons ces histoires en tant qu’une façon par laquelle des peuples anciens ont partagé ce qu’ils apprenaient sur le Dieu qui les guidait à devenir des êtres humains plus pleinement développés. Ils ont fini par croire que l’histoire de Dieu est aussi l’histoire de l’humanité, car notre origine et vie est dans Dieu. Quand nous lisons la Bible, nous trouvons notre propre histoire écrite dans ses pages.

3.Il n’y a pas de justice cosmique

Sans les écritures saintes nous serions peut-être obligés de considérer deux idées désolantes sur la réalité telle que nous la connaissons. L’une est que tout se passe d’une manière aléatoire et que rien n’a d’importance ni de sens. Aussi dur que cela puisse être, l’autre idée est également malheureuse : Dieu distribue des récompenses et des châtiments selon une balance de justice qui est froidement précise. Qui d’entre nous veut confronter une justice parfaite? Mais selon l’histoire du salut—un autre nom pour le plan de Dieu tel qu’illustré dans la Bible—le désir de Dieu est de nous sauver, pas de nous condamner. Parce que nous ne sommes pas assez bons pour faire face à une justice juste. Dieu préfère faire preuve de la miséricorde. Si nous cherchons la miséricorde de Dieu, nos péchés sont pardonnés. C’est pourquoi nous appelons l’évangile « la bonne nouvelle. »

Eucharist table
Une force de l’église catholique est que nous sommes encouragés à rencontrer Dieu dans les choses ordinaires, par exemple le pain, le vin, l’eau, et l’huile. (Photo: Morgan Winston, Unsplash)

4.Nous trouvons le sacré dans l’ordinaire

Nous avons dit que Dieu est inconnaissable, mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Dieu est au-delà de notre entendement, mais Dieu veut que nous le reconnaissions. Dieu nous a créés par amour, et l’amour cherche toujours à être plus près de l’aimé. Alors, Dieu révèle la présence et l’objectif divins aux gens de la Bible, des gens comme nous—un côté saint, l’autre, pécheur.

Dieu exprime la volonté divine dans la loi ancienne de l’Ancien Testament. Finalement, Dieu entre dans l’histoire humaine directement par la personne de Jésus, qui est le fils de Dieu et un avec Dieu d’une manière unique. À son tour, Jésus nous donne une façon permanente de rencontrer sa présence dans ce que l’église appelle actuellement les sacrements. Dans des objets ordinaires—l’eau, l’huile, le pain, le vin, les paroles, un toucher, un anneau, une promesse—nous rencontrons encore une fois la présence divine de Dieu.

5.Beaucoup de chemins mènent à la prière

La prière est principalement une communication, et il y a des façons innombrables de prier. Certains prient en silence, conscients de la présence de Dieu. D’autres aiment chanter—saint Augustin a dit qu’en chantant, on priait « deux fois. » Encore d’autres sont de nature personnelle attirés aux prières formelles de répétition, telles le rosaire ou des neuvaines. Les stations de la croix, une prière en marchant, nous rappellent que nous sommes tous des pèlerins en un voyage spirituel vers notre véritable foyer. Des prières en groupe se font plus facilement si l’on se sert d’un rituel comme la liturgie des heures, aussi connu sous le nom du bréviaire. La prière ultime de la communauté catholique c’est la messe elle-même, dans laquelle nous célébrons les mystères essentiels de notre foi. « Le Christ est mort, le Christ est ressuscité, le Christ reviendra! »

6.Nous avons trouvé l’église, et elle est nous.

La signification du mot église est remarquablement large. Nous l’utilisons pour décrire un édifice dans lequel nous prions. Mais il se réfère aussi à une autorité qui nous gouverne—pour les catholiques, cela veut généralement dire le Vatican, les évêques ou d’autres clergés, ou la fabrique d’une paroisse. Parce que nous parlons souvent de l’église comme quelque chose ou quelqu’un « à quelque part », il faut que nous nous rappelions que nous sommes l’église, le corps du Christ. Dieu nous appelle et nous sommes responsabilisés par les dons du Saint- Esprit à apporter la présence du Christ dans le monde aujourd’hui. On apporte « l’église » avec soi où que l’on aille.

Worshippers at an Easter vigil service in Saginaw, Michigan.
« Église » est non seulement un édifice mais aussi un peuple. Voice dans la photo des fidèles à une veillée pascale à Saginaw, Michigan. (Par gracieuseté du Diocèse de Saginaw, Michigan)

7.Le corps a beaucoup de membres

Tous ceux qui ont été baptisés sont appelés le «peuple de Dieu » d’après l’enseignement de l’église. Le peuple de Dieu a une vocation noble à vivre cette identité avec dignité et intégrité. Nous sommes appuyés dans cet appel par le service des dirigeants de notre église—le pape qui gouverne et coordonne l’église universelle; le collège des cardinaux qui supervise de grands territoires; les évêques dans leur bureau d’enseignement dans chaque diocèse; et les pasteurs qui guident chaque paroisse. On peut rajouter à leur service le travail des sœurs et frères religieux, les moines, les religieuses cloîtrées, les missionnaires, les laïques et enseignants, les parents dévoués, et les innombrables organisations affiliées à l’église. Tous ensemble, nous sommes les mains et les pieds, les yeux et les oreilles et la voix du Christ au monde aujourd’hui.

8.Nous tenons un trésor ancien et nouveau

Certains chrétiens soutiennent que la Bible seule nous apprend la volonté de Dieu pour le monde. Les catholiques croient que la Bible est fondamentale dans la révélation des objectifs de Dieu—et que Dieu a fait d’autres révélations qui sont aussi convaincantes. La création est la première et plus grande expression de Dieu, car Dieu a créé le monde par la parole et par la suite a créé l’humanité selon l’image et la similitude divines.

Depuis que Jésus a dit à ses disciples « d’aller, de baptiser, d’enseigner toutes les nations, » les catholiques pensent aussi que l’église joue un rôle dans l’expression de la volonté de Dieu dans le monde. L’autorité de l’enseignement de l’église, connu sous le nom du magisterium, cherche à exprimer les espoirs de Dieu pour l’humanité dans toute nouvelle génération.

Young women work at a food drive
Église est quelque chose que nous faisons et n’est pas simplement qui nous sommes. Notre vocation « d’être église » nous engage avec un monde avec un besoin criant de la présence du Christ. (Photo: istock)

9.L’église est un verbe

Nous avons mentionné que « l’église » n’est pas simplement un édifice mais aussi un peuple. Plus précisément entendu, l’église est aussi quelque chose que nous faisons et pas simplement qui nous sommes. Notre vocation « d’être église » nous engage avec un monde avec un besoin criant de la présence du Christ. Et Jésus n’était pas simplement présent aux gens, il est arrivé en ville et a commencé à enseigner, à guérir, à bénir, et à donner de l’espoir aux désespérés. Il a parlé à la défense des pauvres, des souffrants et des exclus. Quand nous nous impliquons dans les œuvres de justice, travaillant à corriger le déséquilibre du pouvoir au monde, nous sommes en train «d’être église » profondément.

10.Nous vivons comme nous croyons

Être humain implique naturellement qu’on fait des choix moraux. C’est difficile des fois, mais ce n’est pas pas sorcier. Une moralité catholique est formée par beaucoup de principes, y compris l’idée que la vie humaine appartient à Dieu et pas à nous. C’est pourquoi nous prenons une position morale contre l’avortement, la peine de mort, l’euthanasie, le génie génétique et toute guerre évitable. C’est aussi pourquoi nous appuyons la fidélité dans le mariage, le bien-être des enfants, et les politiques publiques qui mènent à la justice et à la paix. Jésus l’a dit succinctement : « Aimez les uns les autres. » C’est encore le meilleur conseil moral existant.

Une version de cet article est apparue originalement dans Vision 2006.

Alice Camille
Alice Camille est l’auteure de Fearless: Stories of the American Saints et contribue régulièrement à la chronique en ligne « Les questions que posent les catholiques. »

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